Pim Pam Poum.

C’est l’histoire d’un tissu bleu à plumes roses sur lequel j’avais flashé il y a déjà plusieurs mois.

Une viscose toute douce que j’ai de suite imaginé en haut. Dans ma tête il était déjà chemise ou blouse. Il ne restait plus qu’à trouver LE patron idéal pour le réaliser…

Et puis un jour j’ai pris le train, le rapport me demandez vous?

Et bien la presse dans la gare bien-sûr…

Donc en attendant mon train j’ai fait un tour dans la presse et je suis tombée sur le magasine « La Maison Victor » (numéro de janvier/février 2016).

Cela fait un moment que je vois les réalisations tout droit sorti de ce magasine sur Instagram ou sur les blogs et j’aime beaucoup leurs modèles.

Donc sans hésiter je l’ai pris, puis j’ai pris tout mon temps pour le lire dans le train. J’ai regardé les jolies photos des modèles, ils savent mettre l’eau à la bouche il n’y a pas à dire…

Et d’un coup ce fût l’illumination, mon super tissu serait parfait pour la petite blouse présentée.

Après un très bon week-end je suis rentrée chez moi hyper motivée à commencer ce petit haut et Pim Pam Poum le top PAM était fait (jeu de mot de m**** bonjour…)

Honnêtement je l’ai fait très rapidement, le patron n’est pas difficile, vraiment accessible aux débutantes. Du coup pour corser un peu la chose j’ai tout fait en couture anglaise.

Couture double ou couture anglaise – On réunit souvent les étoffes qui s’éffilent aisément, par un couture double. On pose les deux tissus bord à bord, les envers l’un sur l’autre; puis on fait une couture à points devant à quelques millimètres des lisières. Cette première couture faite, on retourne l’ouvrage, on le replie exactement sur la première couture en cachant ainsi les bords. Puis on fait une seconde couture à points devant au-dessous de la première, en ayant soin de ne laisser paraître nulle part les fils du bord coupé.

Cette couture est généralement employée pour les confections en tissus légers que l’on ne pourrait border d’une autre manière.

ENCYCLOPEDIE des OUVRAGES DE DAMES

Thérèse de Dillmont

J’adore ce livre, c’est une vrai mine d’or et les explications (des fois compliquées) me font sourire et me donne l’impression d’être de retour dans les années 50…

Donc en gros on fait deux coutures, il faut donc bien penser à augmenter les marges de coutures avant de couper. J’ai pris 2 cm de marge pour le vêtement.

Et ensuite rien de bien difficile, le pas à pas du magasine est un bonheur à suivre et le patron tombe vraiment bien. Toutes les pièces s’assemblent avec facilitées, une vrai partie de plaisir.

Même la recopie du patron ne fait pas mal à la tête, pas de carte routière pour schizophrènes (pas comme Burda…) mais des planches claires!!!

J’ai appris de mes expériences et retenu la leçon de la robe Mélinda, cette fois-ci j’ai ajouté les marges sur mon papier à patron et ensuite placé mes pièces sur le tissus.

J’ai complètement validé cette technique qui me semble beaucoup plus précise que de tracer sur le tissus et beaucoup sûre. Quand on a pas de tête comme moi ou que l’on est étourdit il faut bien trouver des solutions. Du coup c’est ce que je fais maintenant des que les marges ne sont pas incluses dans le patron.

Et finalement pas de mauvaise surprise sur cette couture. TOUT s’est bien passé de la coupe au dernier coup de fer. Même de lavage est facile 30° délicat et hop l’affaire est réglée.

Je ne pense pas que ce sera la seule fois que je réaliserait ce patron c’est un bon classique.

Maintenant place aux photos toujours prise par JuePhotography!